14 juin 2016

L’escapade singapourienne arrive à son terme aujourd’hui. Nos cinq jours ici n’auront pas été de trop pour profiter des nombreuses activités et visites que propose la ville-état. Ca n’aura pas non plus été suffisant pour s’habituer au climat lourd et humide, même si au final la pluie n’aura montré le bout de son nez que lors de rares moments.

La seconde étape de notre voyage dans la région débute en fin d’après-midi avec Bali comme destination, qui va nous offrir une évasion bien différente de celle proposée par Singapour.

D’ici notre départ, nous profitons de nos dernières heures pour rejoindre le quartier de Katong, qui fourmille de vie, notamment grâce aux échoppes en tout genre du marché. Cette dernière balade achève notre séjour à Singapour.

Conclusion

Depuis notre voyage à HK en 2013, nous sommes tombés sous le charme des grandes villes asiatiques modernes, même si les voyages orientés nature ont notre préférence.

Ces grandes villes asiatiques connotent singulièrement avec nos grandes villes européennes ou même celles des Etats-Unis. Hong-Kong, Bangkok, Kuala Lumpur et Singapour, pour ne citer que celle que nous avons pu visiter, ont en commun une expansion économique assez récente, et qui ne cesse de croitre. Elles semblent parfois en avance sur bien des domaines : l’architecture, les loisirs, l’urbanisation, les transports… tout en gardant des traditions héritées d’une histoire riche, de religions historiquement ancrées, et d’un brassage culturel et ethnique à faire pâlir de jalousie les modèles dépassés d’intégration occidentaux.

Singapour ne déroge pas à la règle. Située entre la Malaisie et l’Indonésie, les passés coloniaux néerlandais, anglais et japonais ont forgé le caractère pluriel de la ville. L’immigration indienne, chinoise, et dans une moindre mesure occidentale a forgé le visage de la ville-état, où tous semblent bien cohabiter. Cela offre d’ailleurs à la gastronomie de la ville une diversité nous compliquant la tâche à l’heure du choix, devant des menus proposant des mets aussi exotiques qu’exquis.

Obéir ou partir

La notion du respect est l’un des piliers qui cimentent la ville, d’une extrême propreté, et où la sécurité est omniprésente. Les vols et autres délits mineurs sont quasi-inexistants. D’ailleurs on parle plus volontiers de crime que de délit. Et c’est là où le bat blesse. Singapour est une ville où il faut marcher droit et ne jamais remettre en cause l’ordre établi. Les caméras de surveillance ont inondé les rues, et les panneaux d’interdiction en tout genre sont placardés aux quatre coins de la ville. Entre autre, il est interdit de fumer, à l’extérieur comme à l’intérieur, à condition d’être à proximité des poubelles (!), de mâcher du chewing-gum, de manger à l’intérieur des transports ou même de simplement transporter un durian – un fruit exotique mal odorant – dans le métro, de cracher par terre, de traverser à plus de 50m des passages piétons, de jeter des détritus par terre, de quitter les toilettes publics sans tirer la chasse d’eau…

Dans le débat très actuel qui demande de choisir entre la liberté ou la sécurité, Singapour et ses habitants ont fait leur choix.

Des touristes comblés

Côté exploration de la ville, les touristes ont de quoi s’occuper, avec des attractions avant-gardistes, comme le très original Garden of The Bay, l’île de Sentosa entièrement consacrée au divertissement, la promenade nocturne sur Marina Bay

Malgré une urbanisation toujours plus forte – on ne compte plus les centres commerciaux, notamment ceux qui sortent de terre – Singapour a su préserver des parcelles quasi-vierges avec des parcs, des bouts de jungles et des réservoirs d’eau.

Singapour a beaucoup à offrir aux voyageurs et nous avons adoré. S’ennuyer ici relève d’une bien mauvaise foi.

Il nous reste plus qu’à poursuivre notre exploration des grandes villes asiatiques ces prochaines années, avec des destinations qui nous tentent telles que : Tokyo, Taïwan, Shanghai, Séoul

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