J11 / J12 – La Vallée de Katmandou et ses trésors

Jour 11

Retour en bus sur Katmandou avec le fameux trajet qui nous prendra autant de temps qu’à l’aller, soit 7 heures.

Nous retournons dans le quartier de Thamel pour y faire un arrêt de deux nuits avant de partir pour la réserve de Chitwan.

La fin de la journée sera consacrée au shopping-souvenirs et sera ponctuée d’un délicieux restaurant indien.

Jour 12

Direction Patan

C’est le premier matin où le réveil n’est pas programmé. Aujourd’hui, pas de marche matinale, pas de bus à prendre, aucune contrainte de temps. Notre organisme est pourtant habitué à se réveiller assez tôt, c’est pour cela qu’à 6h les paupières s’ouvrent, malgré une fatigue générale encore présente après les sept jours consécutifs d’efforts ainsi que deux jours de transport assez éprouvants.

A 7h, les rues de Thamel sont encore inanimées et contrastent singulièrement avec l’exaltation permanente de ces mêmes rues en pleine journée.

Après un petit déjeuner continental à base de pâtisseries proposées par les boulangeries de Thamel, qui régalent nos papilles contrairement aux petits déjeuners du trek, moins gourmands et pas très variés, un taxi nous emmène à Patan, une des villes qui constituent la Vallée de Katmandou. Plusieurs villes de cette vallée sont classées au patrimoine mondial de l’UNESCO et ont un intérêt historique et religieux. Patan est l’une d’entre elles.

Pas évident de se faire une idée d’une ville en seulement quelques heures. Nous suivons les conseils du Lonely Planet et nous nous engageons dans un itinéraire de trois heures suggéré par le guide. Les ruelles et places traversées nous plongent dans un passé, dont les façades en bois sculpté et les nombreux petits temples s’élevant sur plusieurs niveaux sont le témoignage d’une époque révolue. La place Durbar Square, que l’on retrouve aussi dans d’autres villes de la vallée, constitue le centre historique.

La cuisine népalaise, inspirations indiennes et himalayennes

De retour à Katmandou, nous trouvons refuge dans un restaurant très calme et joliment arboré, pourtant à 100 mètres de Thamel, mais échappant au bruit permanent qui règne dans la capitale. L’écrin de verdure est l’endroit idéal pour se restaurer au calme et déguster des spécialités tibétaines et bouthanaises. La cuisine népalaise semble être un mélange entre les cuisines indiennes et chinoises. On y retrouve des plats au curry, du piment, des pains indiens mais également des nouilles, des soupes aux légumes et des raviolis appelés ici momos, qui nous rappellent nos voyages dans ces deux pays respectifs (Carnet de voyage en IndeCarnet de voyage en Chine). Les cartes proposent également des plats des pays himalayens proches, le Tibet et le Bouthan, souvent à base de soupe et de sauce accompagnant l’inévitable riz. Mais le plat national est le dal bhat, composé de riz et de lentilles, plat simple mais qui a la faveur des Népalais. Ici, même les plats les plus élémentaires sont l’occasion de se régaler, ce qui nous montre que les Népalais savent très bien cuisiner et associer les saveurs.

Pashupatinath, l’hindouisme et ses particularismes

En fin d’après-midi nous partons pour un endroit peu ordinaire, Pashupatinath, lieu de culte hindou dont la particularité est le crématorium en plein air. Ici, une dizaine de bûchés sont alignés et surplombent les gaths, les marches menant au fleuve, dans lequel sont jetés les cendres des défunts après les crémations de plusieurs heures qui se succèdent et qui sont visibles de tous. Le feu est alimenté en permanence par des hommes dont le travail consiste à réduire en cendres les corps déposés sur les bûchers, dans un nuage de fumée mortuaire. Pour l’œil occidental, ce rite religieux a de quoi décontenancer. Des fumées s’élèvent en permanence de ce lieu sacré.

Autre curiosité, la présence de sâdhus, des hommes pieux ayant fait acte de renoncement total, vivant dans la rue, ne se coupant ni cheveux, ni barbe, fumant du chanvre à la pipe et vivant de l’aumône des croyants mais aussi des touristes. Certains ont le sens aiguisé du business et vont jusqu’à se maquiller de couleurs vives invitant les badauds, népalais ou étrangers, à prendre une photo en échange d’un pourboire.

Pashupatinath est composé de nombreux temples, la plupart laissés à l’abandon, sauf par les dizaines de singes qui ont pris possession des lieux.

Cet endroit est assez particulier de par l’atmosphère qui s’y dégage, entre croyants venus prier, jeunes népalais venus se promener et jouer entre les temples, familles des défunts venus rendre hommage une dernière fois aux proches et singes qui se sont appropriés une partie des lieux. Le tout dans un état de délabrement avancé où des décharges sont visibles ça et là. Particulier… Le lieu est loin d’être le plus plaisant pour les touristes mais il fait partie intégrante de la culture népalaise et de la religion hindouiste et peut justifier une visite afin de saisir quelques bribes des particularismes de cette religion.

Conseils aux voyageurs :

Hébergement : Student GH (Thamel) – 1 000 R (8 €).

Restauration : Third Restaurant (Thamel), restaurant indien excellent et au cadre très plaisant.

Pashupatinath : 1 000 R (8 €).

Durbar Square Patan : 500 R (4 €).


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