Quoi de plus normal que de prendre notre temps au réveil pour notre dernière journée à Madère, après 6 jours intenses de randonnée. Une journée qui s’annonce plus tranquille, à la découverte de la capitale de l’île.

Le centre-ville est agréable à parcourir, la ville est dynamique (près de la moitié de l’île habite ici) et le bord de mer lui offre un charme indéniable. Le marché lavradores est une étape indispensable pour découvrir les produits que l’île de Madère peut offrir. Les senteurs des fruits exotiques font frémir nos papilles et les couleurs des fleurs font vibrer nos pupilles.

Nous nous abandonnons à des achats typiquement touristiques (de part leur prix excessif de 20 € le kilo !) de fruits tropicaux, notamment le maracuja (le fruit de la passion) dont les variétés portent des noms tirés du goût de chacune d’elles : maracuja banane, tomate, pêche, citron, orange, melon, pomme… De quoi préparer, une fois rentré, quelques rhums arrangés qui nous rappelleront la douceur de notre séjour à Madère !

Après réflexion, nous faisons l’impasse sur la visite des deux jardins botaniques accessibles par un téléphérique, trouvant le tarif excessif (31 € par personne) et préférant déambuler dans la ville et sur le bord de mer. Avec la fête foraine et le marché de Noël les rues sont animées. Une ruelle de street art où toutes les portes ou presque sont peintes nous permet de tirer nos derniers clichés de ce voyage.

C’est à une table du restaurant A Bica, que nous nous régalons d’espetada, des délicieuses brochettes de bœuf cuites sur des feuilles de lauriers. Un régal ! De quoi clore notre magnifique séjour à Madère sur une note de plaisir.

Conclusion

Il y a encore quelques jours nous ne connaissions l’île de Madère que de nom. Et notre déception fut de ne pas y être allé plus tôt ! Madère a tout pour satisfaire les voyageurs : des paysages du bout du monde, de l’exotisme avec des décors magiques, une géographie variée, une météo agréable toute l’année, des spécialités locales délicieuses, des locaux sympas et parfois francophones, un coût de vie plus bas qu’en France, et le tout à seulement quelques heures d’avion de la France. Alors nous n’avons qu’un conseil : foncez !

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