J14 – La vallée d’Harau, un air d’Eden

Le cadre idyllique des bungalows de l’Adbu Home Stay est idéal pour un réveil en douceur, au son ininterrompu de la chute d’eau qui s’invite dans le cadre de la fenêtre de la salle de bain. Malgré un ciel couvert qui rythme la météo de Sumatra depuis notre arrivée, le décor naturel est envoûtant et ne peut que nous mettre de bonne humeur.

Généralement de passage pour un ou deux jours, les voyageurs ont ici le choix de se relaxer, de parcourir la vallée à pied ou de randonner plus sportivement jusqu’en haut de la falaise pour pénétrer dans la forêt. Nous optons pour l’option relaxante dans la matinée avant de partir pour la vallée et ses trois cascades.

Harau, un village paisible

Nous traversons le petit village d’Harau, animée d’une quiétude rare. Le rythme de vie dans les campagnes traversées de Sumatra suit paisiblement celui du soleil. Ici point de “Je n’ai pas le temps”, il est courant de voir des locaux rester devant leur maison ou de vaquer à des occupations ordinaires. Personne ne semble pressé et les enfants ne sont pas esclaves des biens matériels, notamment électroniques, qui foisonnent dans nos contrées occidentales. De la débrouille et de l’imagination, et voilà comment de simples jouets artisanaux font l’affaire et suffisent à les occuper pendant des heures.

Rires et jeux aux pieds de la cascade

A la sortie du village, nous prenons le chemin des trois cascades. La première chute d’eau est devenue pour un moment une base de loisir occupée par un groupe scolaire profitant du grand bassin au pied de la cascade pour s’amuser avec de grandes chambres à air faisant office de bouée. Étant les seuls touristes, nous ne passons pas inaperçus et tous les regards curieux et timides se portent vers nous avant que les visages se détendent et nous offrent de nombreux sourires. Ces sourires indonésiens qui accompagnent chacune de nos sorties sont souvent accompagnés de “Hello” sincères.

Les Indonésiens sont très accueillants et ne manquent pas d’essayer de communiquer avec nous, même si les dialogues sont très compliqués, peu d’entre eux parlant anglais en dehors des circuits touristiques. Les tentatives d’échanges ne manquent pourtant pas. En deux semaines, seulement quelques touristes ont croisé notre chemin, saison basse oblige.

Notre balade nous emmène vers les autres cascades avant de revenir vers notre bungalow afin de jouer aux vacanciers, ce qui ne nous fait pas de mal après un début de séjour sous le signe de l’aventure et de l’effort physique.


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