J3 – Mandalay et sa région en trois étapes

Mandalay fait figure d’étape incontournable pour les voyageurs en Birmanie. Au-delà de la ville, ses alentours donnent l’occasion d’agréables découvertes. Il est ainsi coutume de regrouper dans une même journée la visite en taxi des villes de Sagaing, Inwa et Amarapura.

Avant de partir pour notre première étape, Sagaing et sa colline, nous nous arrêtons à une magnifique pagode entièrement faite en teck, aux finitions finement travaillées.

Des moines dans la ville

Notre chauffeur nous propose d’aller dans un important monastère et d’assister à une scène un peu particulière : celle de milliers de moines et d’apprentis moines se rangeant en deux files indiennes interminables afin d’aller déjeuner. L’effet visuel est imparable et nous cédons à la démarche photographique malgré une certaine gêne devant tant de touristes venus assister à ce “spectacle”, certains allant même les photographier dans leur réfectoire.

En Birmanie il n’est pourtant pas rare de croiser des moines. Le pays est très imprégné par la religion bouddhiste. Tous les hommes doivent faire deux retraites religieuses dans leur vie, d’une durée d’un an, dont une entre 12 et 17 ans, ce qui explique le nombre élevé de jeunes moines.

La colline de Sagaing

La colline de Sagaing et sa pagode est notre première des trois étapes du jour. La récompense d’un panorama intéressant sur les environs n’est offerte qu’après avoir grimpé les nombreuses marches durant une vingtaine de minutes. Il est à priori possible d’y monter en voiture moyennant un droit d’accès mais notre chauffeur a dû nous considérer comme suffisamment en forme pour ne pas nous en parler.

Inwa en calèche

Seconde étape, Inwa et son traditionnel tour en calèche. C’est à l’issue d’une très brève traversée en bateau que nous débarquons vers une plaine de campagne où foisonnent les plantations de bananiers. A l’embarcadère, des dizaines de calèches attendent les visiteurs pour un tour d’une heure ou deux. Nous préférons la version longue, avec un enfant en guise de chauffeur. Depuis notre arrivée, nous sommes surpris devant le nombre d’enfants qui travaillent. On nous expliquera par la suite qu’il s’agit actuellement des vacances scolaires mais une autre explication nous éclaire davantage : il y a quelques années un séisme a fait des milliers d’orphelins qui ont été récupérés par des hommes peu scrupuleux afin d’en faire de la main d’œuvre bon marché. Le cynisme de notre monde n’est jamais bien loin…

Au début, la petite calèche rustique nous fait craindre un parcours cahoteux faute à une route de terre très irrégulière. Le trajet s’arrange finalement au fur et à mesure. Notre ballade bucolique est entrecoupée d’arrêts nous permettant de visiter différentes pagodes, de styles très variés, en teck, en briques et de couleurs différentes. Le délabrement de certaines ne sont pas pour nous déplaire, apportant un charme authentique et mystique.

U-Bein, le plus long pont en teck du monde

Ces deux heures vite écoulées nous amènent à notre dernière étape du jour, Amarapura et son célèbre pont en teck, U Bein, le plus long du monde avec 1,2 km, qui traverse le lac Taungthaman.

Très prisé par les badauds et les touristes c’est au lever ou au coucher du soleil que le lieu prend toute sa splendeur. Le lac dont la saison sèche a allégé la contenance offre par moment un spot photographique idéal, surtout lorsque la lumière du soleil se fait plus douce. Évidemment nous ne perdons pas une miette de ce coucher qui s’annonçait pourtant inexistant au vu du temps nuageux de l’après-midi.

Conseils aux voyageurs :

– Le tour des 3 villes en taxi : 28 000 K. Il nous en aurait coûté 35 000 en passant par l’hôtel. La veille de votre tour, demandez au nombreux taxis que vous allez croiser le tarif qu’ils peuvent vous faire.

– Le tour en calèche à Inwa : 6 000 pour 1 heure / 8 000 pour 2 heures.

– Pont d’U-Bein, à Amarapura : il semblerait que le meilleur endroit pour les photos du coucher du soleil ne soit pas au bout du pont, mais à mi-chemin, où une passerelle permet de descendre. A voir si cet accès est possible pendant la saison des pluies.


Tous les récits de notre voyage en Birmanie

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *