A 9h, la ville se réveille petit à petit, malgré un soleil déjà présent depuis plusieurs heures. Beaucoup de commerces, bars et restaurants ouvrent jusque tard dans la nuit, la vie de cette ville est en décalage par rapport au soleil.

Le rendez-vous apprécié et appréciable du petit déjeuner est le Bread & Chocolate où différentes formules sucrées et salées y sont proposées. Ensuite nous partons au jardin botanique de la Finca La Isla, à une vingtaine de minutes du centre. C’est un jardin sauvage où sont concentrés de nombreux arbres tropicaux. Des minuscules grenouilles rouges pullulent. A la fin de la visite on nous fait découvrir et goûter des fruits exotiques, poivre non traité, gingembre et fève de cacao tout juste sortie de son fruit.

13h, nous partons découvrir Manzanillo, tout petit village à 13 km de Puerto Viejo. N’ayant pas de bus à cette heure, nous prenons un taxi et descendons encore plus au Sud du pays, sur une route très instable.

Notre premier rélfex une fois sur place est le ravitaillement. Notre attention se porte sur le Maxi’s. Langouste dans l’assiette, vue sur la mer, reggae qui fait trembler les hauts-parleurs, soleil et atmosphère décontractée… Nous savourons comme il se doit la Pura Vida, la vie façon costaricaine. « Pura Vida ! » est aussi une expression très courante, qui signifie en quelque sorte « Profite ! ». Au passage, nous avouons avoir eu une pensée peu envieuse pour nos compatriotes français, sans doute au travail, dans la grisaille de l’automne à cette période…

Avant de prendre le bus de 17h, petit tour sur la plage où un ciel nuageux fait place à une grosse averse nous rappellant que nous sommes sous les tropiques, même si cette région du Costa est en saison sèche en septembre-octobre.

De retour à Puerto Viejo, nous apprenons qu’il n’a pas plu une goutte. Nous discutons avec le patron de la cabina, Francisco. Cela fait une dizaine d’année qui tient sa maison d’hôtes. Il nous parle du pays et de sa politique, nous dit que le gouvernement ne met pas en oeuvre les moyens nécessaires pour bien développer l’économie. Malgré un potentiel de production agricole, le pays préfère importer les matières premières. Le Costa semble s’être endormi sur ses lauriers. Le tourisme pourrait se développer davantage si les plages n’étaient pas laissées à l’abandon, par exemple, surtout sur cette côte du pays. Cet aspect sauvage des plages avec la forêt tropicale à quelques mètres de la mer, les crabes se balladant, les troncs d’arbres abandonnés… a son charme mais ces plages ne ressemblent pas à l’idée que l’on se fait des Caraïbes et ne soutiennent pas la comparaison avec celles des Antilles, par exemple.

Conseils aux voyageurs

– Hébergement : à Puerto Viejo ne passez pas à côté de la Casa Dolce Vita – Telfax : 2750-0207 – 150 m este Casa Verde.

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